Un Marketing Intelligent

Depuis l’enfance, j’ai toujours été fasciné par le business.

Dans la cour de récré, tout se négociait. Les cartes, les Gogos, les goûters (sauf Clément, sa mère lui donnait toujours une carotte pour les 10h…) Mes camarades portaient des t-shirts de marque, et mes équipes de foot préférées affichaient fièrement les logos des géants du sport. Un jour, chez Dosenbach, j’ai demandé à ma mère de m’acheter un t-shirt Puma. Elle m’a répondu : « C’est trop cher, tu paies juste la marque. »
Ce jour-là, j’ai compris que les objets racontent des histoires, et que les gens se définissent par les histoires qu’ils choisissent de croire.

Très tôt, j’ai observé que les apparences comptent. Que derrière chaque choix de marque, il y a un besoin d’appartenance, un message à faire passer. Ce qu’on appelle aujourd’hui le capital social projeté. Pendant que d’autres enfants déchiraient le packaging de leurs jouets, moi, je le conservais comme un trophée. Au supermarché, je n’achetais pas. J’analysais. Les produits. Les emballages. Les animations.

Plus tard, mon apprentissage de vendeur dans une supérette de cartier m’a donné mes premières armes. J’adorais mettre les produits en rayon. Pas n’importe comment : dans une logique de mise en valeur. Sans planogramme, c’était à moi d’imaginer l’agencement, d’attirer l’œil. J’étais déjà dans le marketing sans le savoir.

Chez Conforama, en tant que chef de vente (le plus jeune de Suisse à 18 ans), j’ai appris à écouter, à convaincre, à gérer le stress et les imprévus. Quand j’ai décidé de passer mon brevet fédéral de spécialiste en marketing, j’ai enfin plongé dans ce qui me passionnait depuis toujours, la stratégie, la communication, les coulisses du marketing, d’où l’on “tire les ficelles”. J’étais intarissable, curieux, habité. 

Puis j’ai rejoint le groupe Migros, d’abord comme product manager dans l’agroalimentaire, puis comme responsable des assortiments pour la Suisse romande. Mon rôle était d’analyser les marchés, repérer les opportunités de croissance, développer des produits plus performants, assurer leur distribution et leur visibilité. C’était complet, exigeant, stratégique. Et j’ai adoré ! En 3 ans, la Romandie est devenue championne des ventes.

Enfin, j’ai quitté Zürich pour ma vie de famille, et j’ai repris la direction marketing d’une entreprise industrielle active dans les micro-outils de coupe pour l’horlogerie et le médical. Le défi ? Tout était à construire. Aucun département marketing, aucune vision de marque, aucun positionnement. Il fallait poser les bases, fixer un cap, donner une âme à l’entreprise. Nous l’avons fait. Nous avons positionné l’entreprise comme une Maison. Résultat : reconnaissance des médias, montée en gamme, ouverture à l’international, diversification. La concurrence n’arrive toujours pas à suivre notre cohérence stratégique ni la qualité de nos contenus. C’est ma fierté, prouver aux acteurs du B2B qu’un marketeur du B2C peut renverser “le game” et imposer une nouvelle architecture orientée émotion plutôt que faits techniques.

Aujourd’hui, avec Klara Consulting Group, j’aide les dirigeants de PME à sortir de ce flou marketing que j’ai moi-même traversé à mes débuts et où j’ai ramé, souvent dans un environnement où tous ne souhaitait pas le changement.

Dans un monde saturé de contenus IA, de promesses creuses et de pseudo-experts faisant la part belle à un “internet-poubelle”, les dirigeants n’ont ni le temps ni l’envie de trier le vrai du faux. Ils veulent avancer. Clarifier. Décider.

Voilà pourquoi je suis là. Pour amener un accompagnement clair, stratégique, solide, fondé sur l’expérience du terrain et une vision long terme et une montée en gamme de l’image de marque pour que vous aussi, puissiez devenir remarquable.